Lampadaire projecteur

 

Un lampadaire projecteur design Et si l’univers du Cinéma s’installait chez vous ? 

Pas si compliqué que ça si vous faites l’acquisition d’un joli lampadaire projecteur. Mais pas que 🙂 

Ici laissez vous transporter par le 7ème art et son cortège de stars afin qu’il illumine votre salon comme dans les plus belles productions hollywoodienne…Bon j’avoue, je m’enflamme un peu 😉 

Utilisé pour le théâtre ou le cinéma, le projecteur crée un lien symbolique fort avec notre imaginaire. Un imaginaire teinté d’une douce nostalgie…

Ce n’est donc pas le fruit du hasard si cet objet mythique est prisé par les amatrices et amateurs de décoration.

Aujourd’hui, il existe plusieurs types de lampadaires à projecteur : modernes ou anciens, classiques ou design. 

Le plus compliqué pour vous sera finalement de savoir conjuguer votre luminaire avec harmonie à votre intérieur !

Pas de soucis, je suis là !

 

 

Les différents aspects du lampadaire à projecteur

 

Les lampadaires à projecteur sont constitués de plusieurs parties dont le projecteur lui-même ( thank’s captain obvious :), une monture et un abat-jour. Ce dernier est composé de métal dans la plupart des cas. D’ailleurs soyez vigilant.e lorsqu’il s’agit de lire le descriptif du produit qui vous intéresse. 

Les plus prisés sont ceux qui mesurent entre un mètre et un mètre trente.

Sources lumineuses puissantes, ces lampes se caractérisent par un design conjuguant les styles contemporains et vintage. C’est pour cette raison qu’ils s’adaptent extrêmement bien à différentes pièces de votre intérieur. Ils sont particulièrement adaptés à celles et ceux qui veulent créer une ambiance unique mêlant confort et élégance. De plus, ce sera un objet déco tendance synonyme d’intemporalité grâce à sa structure simple.

En général, les modèles datent des années 1950 et 1960. 

A ne pas oublier :  la source lumineuse de votre lampadaire est cruciale car elle est à l’origine de la diffusion de la couleur et de son intensité. L’intensité ne doit pas être trop forte car elle doit émettre une lumière “douce” de façon continue. 

Les éléments techniques à retenir lors de l’achat d’une lampe :

  • La source lumineuse doit être composée de plusieurs composants : un ballast, un réflecteur et une lampe à faible émission,
  • Le rétro-éclairage, que vous retrouverez sur le côté opposé.

 

Comment ça marche un lampadaire projecteur ?

 

Le lampadaire à projecteur est composé d’un abat-jour intégrant une ampoule à LED ou à halogène selon vos désirs. La tête de votre luminaire tourne depuis sa base afin de diffuser la lumière selon la direction et l’angle que vous souhaitez.

C’est le même principe concernant les bras. Ils sont réglables individuellement. Autre bénéfice, ce lampadaire n’a pas de colle, ni de revêtement. 

Les éléments qui le constituent sont, pour la plupart, issus de matériaux naturels et n’ont que très peu de matériaux qui évolueront avec le temps. 

Par ailleurs, certaines des pièces sont en acier inoxydable ce qui est un bon point pour garder son luminaire dans la durée.

Quelques mots autour de l’histoire du lampadaire à projecteur

 

De tout temps, le cinéma a toujours su tirer le meilleur parti des technologies de son temps. Par conséquent, plusieurs types d’éclairage ont été développés pour le cinéma après avoir été utilisés pour les usages que l’on connaît déjà (cf. lampadaire public).

Avec le temps, le potentiel de cette innovation a été exploité pour le 7ème art.

L’histoire de ce luminaire est issu d’une multitude de changements et d’influences intégrant des progrès technologiques sans oublier le design. C’est avant tout des amoureux des nouvelles technologies qui se sont passionnés pour les propriétés de la lumière artificielle. 

Finalement, c’est un sujet si riche !

 

Au commencement…

 

A l’origine, les techniques d’éclairage employées dans le cinéma à la fin des années 1890 et au début du XXe siècle étaient vraiment archaïques. 

A cette époque, les réalisateurs n’employaient pas ces techniques qui étaient pourtant utilisées dans les studios des photographes. Ces derniers utilisaient les nouvelles technologies de l’éclairage afin d’améliorer l’esthétique des photos et obtenir de meilleurs rendus. Contrairement à eux, les cinéastes utilisaient majoritairement la lumière naturelle car elle fournissait l’éclairage suffisant durant les prises.

Néanmoins, elle n’offrait pas suffisamment d’options pour créer plusieurs effets différents ce qui contraignait les réalisateurs à limiter les prises de nuit. 

Les tout premiers usages de l’éclairage artificiel datent de 1896 grâce aux expérimentations menées par Monsieur Oskar Messter (1866-1943), un cinéaste allemand.

Surnommé le père du cinéma allemand, il eut une importance capitale durant les premières années du 7ème art.

 

L’expansion d’une invention capitale

Durant les années 1910, les cinéastes ont intégré deux nouvelles approches capitales héritées d’autres formes d’art. Sans oublier les nombreux mouvements ayant influencés plus globalement le cinéma tel l’art déco

La première consistait en l’utilisation de projecteurs à arc de carbone. Ces derniers étaient employés dans l’univers du théâtre. La grande utilité de cet objet était de pouvoir diriger la lumière à distance sur un personnage ou une zone particulière du décorum. C’est d’ailleurs ce modèle qui est représentatif de l’univers du cinéma et qui est proposé dans les magasins et sites de revente.   

La deuxième provient de l’utilisation d’écrans diffuseurs utilisés par les photographes. 

Les studios ont saisi les bénéfices des lampes à incandescence concernant les prises de vue. Par ailleurs, elles sont moins énergivores et nécessitent moins de main-d’œuvre. Les projecteurs à incandescence mis en place au cours des années 1930 et ont facilité la prise en main des effets d’éclairage. Des systèmes plus élaborés ont été élaborés afin de garantir que chaque élément de l’image soit maîtrisé.

 

Les projecteurs en scène

 

Durant le milieu du XXème siècle, les formats d’éclairage utilisés jusqu’à présent disparaissent peu à peu. 

Et pour cause, le film en couleurs allait arriver dans les salles obscures. Les couleurs, les teintes, et les nuances allaient influencer un autre calibrage de la lumière.  

Autre innovation d’envergure, l’intrusion de la télévision dans les foyers au cours des années 1950. 

A partir des années 1960, d’autres bouleversements dans les techniques d’éclairage ont été provoqués par les cinéastes originaires du vieux continent. 

D’ailleurs les plateaux de cinéma de l’époque étaient envahis de ces fameux projecteurs. Pour les amoureux du 7ème art, ces images sont le symbole de la belle époque du cinéma et des stars hollywoodienne : Spartacus, Sueurs froides, Chantons sous la pluie…

Dans l’imaginaire collectif, ces images ont “poussés” les passionnés de décoration à choisir le lampadaire projecteur comme objet de décoration. 

 

 

Coup de projecteur sur les nouvelles technologies

 

L’uns des grands boulversements intervient à la fin du XXème siècle. Il est provoqué par les lampes HMI (hydrargyum medium arc-length iodure). En quelques mots, c’est une forme de lampe à arc intégrant un gaz halogène contenu dans du quartz et ayant la même température de couleur que la lumière du soleil.

Cette invention est devenue déterminante durant les années 1980. De nos jours, cela reste l’une des techniques d’éclairage les plus utilisée.

Au début des années 2000, le cinéma numérique a eu une influence prépondérante sur les productions cinématographiques. Lorsque la plupart des productions cinématographiques étaient produites sur des formats 35 mm, les appareils photo numériques fournissaient une image claire et un faible niveau de lumière disponible.

Au fur et à mesure, le cinéma numérique a acquis ses lettres de noblesse auprès des cinéastes souhaitant obenir un “style documentaire”. Peut être que les films found footage tels que Le Projet Blair Witch ou bien encore Cloverfield et leur popularité ont aussi contribués au succès de cette nouvelle technologie 😉 

Finalement, les techniques d’éclairage ont considérablement évolués avec le temps. Ces bouleversements ont, tantôt évolués, tantôt été remplacés. Au-delà, certaines conventions concernant les styles d’éclairage ont été conservées et avec elle, le projecteur.